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beau ❤
Par Anonyme, le 01.03.2022
merci pour ce voyage! très beau..
Par Anonyme, le 22.02.2020
quelle découverte ce soir.
un texte millésimé.de s "informations" fracassantes
Par Anonyme, le 17.03.2019
à vendre de la bonne zetla indoor en provenance
du sous-sol d'alger . les modèles sont :
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Par Vendeur de weed, le 17.04.2018
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
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Date de création : 06.11.2009
Dernière mise à jour :
21.01.2016
178 articles
Une pluie fine tombe sur la ville,
Sur les visages d’une femme et d’un homme
En beauté, elle le surpasse de peu
Lui la dépasse, d’une tête
Il a peur que ne blesse
La pluie, sa frimousse
Une pluie fine tombe sur la ville
Mon âme chantonne quand elle m’accompagne
Elle est plus savoureuse que ma chanson
Il y a les mots et il y a sa poésie
Il y a les femmes et il y a elle ; un océan
Une pluie fine tombe sur notre histoire
Sur les visages d’une femme et d’un homme
La pluie tombe
La pluie déverse parfois sur moi ses flots
D’autres fois, ma bien-aimée, elle imbibe
Tantôt ma muse de sa chevelure me couvre,
Tantôt je l’enrobe dans ma tristesse
Il m’arrive de trouver refuge dans son sein
Il lui arrive de se blottir dans mes bras
Elle a élu domicile dans mon cœur, pour toujours
La pluie tombe
Une pluie fine tombe sur les chemins
Une goutte a mouillé une de ses mèches
Le cœur a crié : « Sacrilège ! »
Elle a esquissé un sourire
Le cœur a hurlé : « Danger ! »
Elle a ri, il est devenu fou
Traduction Du Tunisien
Houda ZEKRI
Texte de Hédi Al-Jaziri
Regarde de près, examine,
Fouille, rien ne doit t’échapper
La silhouette est la même
La chevelure à peine argentée
Le front, à peine ridé
Les dents toujours bien alignées
Légèrement jaunies, par la cigarette,
Le même grain de beauté
La même façon de s’asseoir
Une jambe sur l’autre
Entre deux bouffées, un gémissement
Le livre est toujours le même,
Déchiré, sans couverture
Portant les stigmates de l’usure
Le rire est toujours le même,
Explosif et tonitruant
Le verre est toujours plein
Comme le cœur qui déborde de chagrin
Mais regarde encore, examine
Approche-toi et fouille
Dissèque son cerveau
Et tire des conclusions
Dans ses yeux,
Une nouvelle lueur
Audacieuse et bruissante
Dans son regard se dessinent
Un croissant et une étoile rouge
Un brun olivier bien épanoui
Son œil droit raconte une histoire
Née un quatorze janvier
Son œil gauche dit un conte
Il était une fois un tortionnaire déchu
Un tyran aux pieds d’argile
Qu’un peuple bon et rieur
Harassé et vidé
A chassé en criant :
« Voleur, dehors ! »
Approche-toi encore et observe
Sur ses lèvres, un rouge indélébile
On dit que c’est le sang des martyrs
Sa voix est plus puissante
On l’entend de loin
Elle est porteuse de mots que je ne connais pas :
« Liberté, dignité »
« Le travail est un droit inaliénable,
Bande de voleurs »
Est-ce que c’est elle ?
Je veux en avoir le cœur net :
« Verte, Ô la verte ! »
Elle se retourne et me dit :
« Tu te trompes, examine-moi de plus près,
Je me nomme Révolution
Ma mère se nomme Talah,
Mon père, Sidi Bouzid »
Texte de Houda ZEKRI
Traduction du dialecte tunisien
Houda ZEKRI
6 juin 2011
Ils ont aboli la noirceur nocturne,
S’est élevé le tumulte de leurs soupirs,
Après l’assourdissant silence
Les mots ont fusé
Comme des torrents
Qui tout, emportent
A l’aube nous sont parvenues
Les tonitruances de ses tonnerres
Les cours se sont unis
Et les fleuves ont quitté leur lit
Arrivent enfin les nuits éclairées
Le ciel est dégagé
La peur a disparu
Ses murailles se sont écroulées
Des hommes intrépides et vaillants
Ont donné leur sang
De femmes belles et solides
Ont uni leurs voix
L’aurore après son long voyage
S’est posée sur nos contrées
La patience a payé
Le fruit des entrailles est né
L’olivier ancestral
Après des années de sécheresse,
A vu couler dans ses racines
Un sang neuf et libre
Ses branches sont réanimées
Le rêve de la patrie est en fleurs
Et les fruits de la liberté ont enfin éclos
Traduction du tunisien
Houda ZEKRI
Pourquoi la mer s’esclaffe-t-elle donc ?
Alors que m’apprêtant à remplir les jarres, je me dandine
La mer ne s’esclaffe guère, elle est en colère
D’ailleurs toute l’histoire ne prête pas à rire
Car la blessure de la mer ne guérit jamais
Et la nôtre, n’a jamais été pansée
Pauvres de nous, nous rions du malheur
Comme des coqs guillerets
Qui n’échappent au couteau que le temps d’aller au fourneau
Et qui ont encore dans leurs cœurs, un peu d’espoir
Nos jarres sont d’argile inbrisable
Et sont remplies d’histoires et de chansons
Ô jarre de l’humiliation, moi je te le dis
Jamais ne me désaltérerai à ton goulot
Même si ton eau est de miel
Pourquoi la mer s’esclaffe-t-elle donc, mais pourquoi ?
Alors que m’apprêtant à remplir les jarres, je me dandine
Que de fois nous avons étanché la soif des autres,
Et asséché nos pauvres gosiers
Toujours patients, la mer ne nous désaltérera point
A l’infini nous multiplions nos malheurs
Pourquoi la mer s’esclaffe-t-elle donc ?
Alors que m’apprêtant à remplir les jarres, je me dandine
Je ne suis pas dupe
Mais l’amoureux n’a de préoccupation que sa passion,
Peu lui importent, ses ennemis
Si le messager à sa bien-aimée, délivre sa missive
Pourquoi la mer s’esclaffe-t-elle donc ?
Alors que m’apprêtant à remplir les jarres, je me dandine
Que de murailles nous séparent
Et je ne suis ni génie ni oiseau
Juste un joueur de luth audacieux et volubile
Dont les gestes d’amour retracent les exploits
Pourquoi la mer s’esclaffe-t-elle donc ?
Alors que m’apprêtant à remplir les jarres, je me dandine
Traduction de l'égyptien
Houda ZEKRI
Paris le 1er juin 2011
Nos salutations devancent nos paroles
Circule dans les oreilles de nos auditeurs, le sens
Un oiseau engoncé et gazouilleur
Psalmodie des vers bien savants
Il était une fois,
Une brune terre, une lune, une rive et des bateaux
Des compagnons de route, une foule et des parades,
Le tout dans les yeux d’une élancée demoiselle bien avisée
Belle Egypte, ô mère nourricière
Avec ton châle et ta tunique
Tu es aussi jeune que le temps
Lui s’en va, et toi, tu viens
Tu enjambes les malheurs
Depuis déjà mille et une nuit
Avec toujours la même patience,
Avec toujours le même sourire
Quand sonne ton rire, arrive le jour
Après la sombre nuit
Quand brille le soleil,
Il voit l’éclat de ta belle jeunesse
Ô toi la plantureuse
La nuit est une finitude de marées basses
Que recouvrent les flots montants de la mer
L’aube est une ascendante étincelle
Que jamais les vagues n’atteindront
On aperçoit la plage parsemée de villes,
Qu’encercle l’astre du jour
Main dans la main, telle est notre devise
Quelle que soit la puissance de la houle
Notre volonté et notre persévérance la vaincront
Ô Egypte, douce embarcation
Quel que soit le courroux de la mer
Tes sages paysans et marins
Sauront adoucir sa colère
Car au gouvernail, il y a un homme expérimenté
Celui qui manie les rames, un solide gaillard
Et celui perché sur le mât, d’une grande vigilance
Les cordages sont solides
Ne crains pas de prendre la mer
Tu arriveras à bon port
Ô merveilleuse dame
Reviennent nos sages paroles et nos salutations
Et atteignent le cœur de l’assemblée
Un oiseau bariolé chante les noces
Et de nouveau, sa voix, comme une offrande
Baise la terre qui se teint de mille couleurs
Tantôt elle est heureuse, tantôt, malheureuse
Elle s’en va puis revient chantonnante
C’est sûr, le bâtisseur de l’Egypte, était confiseur
Traduction de l’Egyptien
Houda ZEKRI
Texte de M.F.Najm
Paris le 31 mai 2011
Un Sidi Bouzidien[1] a souri
A peine le silex frotté, naissent les flammes
Dès qu’explose la poudre, sifflent les balles
La colère de la patrie gronde et crie vengeance
Ô traîtres, le Jour du jugement sera terrible !
Un Sidi Bouzidien a esquissé un sourire
Il est courroucé
Presse le temps
L’heure est aux revendications
Cela ne m’étonne guère
Mon peuple nul joug, ne supporte
Mon peuple accueille la mort, fier
Mon peuple vit et aime
Et le destin accomplira ses volontés
Un Sidi Bouzidien bouillonne
Il exige haut et fort et sans palabres
Le départ du potentat
Tout de suite
Sans négociations
La patience est tarie
Il a demandé le Soleil
Et avec douceur, s’est incliné le destin
Un Sidi Bouzidien rit à gorge déployée
Il est fier de ses hommes - lions
De ses nymphes - femmes éprises de liberté
Et briseuses de chaînes
Seigneur tu es, le traître, tu ne tolères
Le feu, ne crains
S’est agenouillé devant toi, le destin
A peine le silex frotté, naissent les flammes
Dès qu’explose la poudre, sifflent les balles
La colère de la patrie gronde et crie vengeance
Ô traîtres, le Jour du jugement sera terrible !
Traduction du dialecte tunisien
Houda ZEKRI
Paris le 30 /05/2011
Élève tes châteaux
Sur les terres des paysans
Et récolte les fruits de leur labeur
Que les tavernes jouxtent les usines
Et que les geôles remplacent les jardins
Lâche tes cerbères dans les rues
Et enferme-nous dans tes cachots
Le sommeil fuit nos couches
Et nous voilà être sans appétence
Notre douleur, approfondis !
Mais nous croulons déjà sous nos peines !
Nous connaissons l’instigateur de nos malheurs,
Et savons qui nous sommes
Alors nous nous sommes réunis
Ouvriers, paysans et étudiants
Pour nous, l’heure a sonné
Et main dans la main, nous avons cheminé
Nous ne rebrousserons pas chemin
Les lueurs de la victoire
Captent nos yeux
Et la victoire,
Nous pouvons presque l’effleurer
Le Soleil déclinant à l’horizon,
Immergé à moitié dans les flots
Le Disque pâlissant qui traîne ses rayons
Le Diurne aux paupières alourdies
Hélios le sempiternel intimidé,
Courbe l’échine et s’avoue vaincu
Dès la tombée de la nuit
Il s’endort avec pour coussin, son dépit…
Alors j’ai juré :
Au nom des bleus de travail
Que maculent l’huile et la rouille
Au nom des marteaux
Que soulèvent les bras qui forgent
Au nom des épis et des faucilles
Quand la récole est abondante
Au nom des métayers
Qui leur jeunesse, offrent à la Terre
Au nom des oliveraies du Sahel
Au nom des palmeraies du Sud
Au nom du rude hiver à Jendouba
Au nom de l’assoiffant été à Mednine
Au nom des travailleurs et des paysans
Au nom des émigrés et des immigrés
Au nom de la génération palpitante
Et au nom de Al-Mallassine
Ce soleil blêmissant de honte,
Un matin, rosiront ses joues
Et sous sa peau coulera un sang nouveau
Ce disque pâlissant de honte,
Nous remplira d’espoir
Et chauffera de sa lumière
Le cœur des pauvres travailleurs
Paris le 28/05/2011
Traduction de l’arabe littéraire
Houda ZEKRI
Et si le soleil plongeait
Dans l’océan des nues
Et si la terre se noyait
Sous une vague d’obscurité
Voir serait alors impossible
Ni les yeux, ni les cœurs n’en seraient
Capables
Le chemin serait englouti
Dans un dédale de traits et de cercles
Ô toi, qui marche et qui virevolte
Ô toi qui comprend tout
Tu n’as de guide
Que les yeux de la Parole
Traduction de l'égyptien:
Houda Zekri
Texte de F. Najm
Je vois le palmier battre les chemins
La tête haute, luxuriant
Défiant et combattant
Avez-vous déjà vu
Des branches de palmier
Sur les sentiers ?
Avez-vous déjà vu
Une palmeraie
Sur une place publique ?
Et un blessé extrayant la graine de son cœur
Et pansant ses blessures
Le ricin humilie ses troncs
Et la scille fait plier ses feuilles
Je vois le palmier battre les chemins
Dans la foule, il marche
Dans l’obscurité, il marche
Sous les hostilités, il marche
Les cils, au soleil, attachés
Avec la promesse d’une récolte
O toi qui Raison, oublie !
O toi qui ton habit troque, contre une illusion !
Le palmier ne pleure jamais !
Le palmier chante
Avec les oiseaux et les enfants
Avec les eaux maritimes
Avec les épis des monts
Avec le tonnerre
Avec l’automne roucoulant
Avec l’hiver
Je vois le palmier battre les chemins
Battre le fer des usines
Battre les récoltes des champs
Et malgré les nuits
Malgré les douleurs,
Je vois le palmier dressé,
Il ne recule pas !
Traduction de l'arabe littéraire: Houda ZEKRI
(Poème de Tahar Hammami)