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beau ❤
Par Anonyme, le 01.03.2022
merci pour ce voyage! très beau..
Par Anonyme, le 22.02.2020
quelle découverte ce soir.
un texte millésimé.de s "informations" fracassantes
Par Anonyme, le 17.03.2019
à vendre de la bonne zetla indoor en provenance
du sous-sol d'alger . les modèles sont :
24 k gold
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Par Vendeur de weed, le 17.04.2018
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
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Date de création : 06.11.2009
Dernière mise à jour :
21.01.2016
178 articles
Tu croyais que c’était ainsi, l’amour paternel
Et qu’il fallait comme une soldate, répondre à l’appel
Lèvres rouges, paupières bleues et parfum maternel
Au douzième coup de minuit, il était là, c’était un rituel
Maladroitement, il redessinait tes lèvres,
Fardait, tes yeux tremblants
Et aspergeait ton coup frêle, du nectar maternel
Affamé, apeuré, sa main cherchait ton sexe fuyant
Les yeux révulsés, le cœur battant, l’espace d’un instant
Il croyait le bouton perdu, disparu, englouti dans le vide sidéral
Mais très vite, ses doigts experts, retrouvaient le chemin de ton con
Un baiser happait ta bouche muette,
Avant de l’emprisonner dans l’étoffe de soie bleue, éternelle
Pourtant, aucun cri sauvage n’a jamais trahi la passion paternelle
Seules deux petites larmes ont coulé le premier jour d’amour
Quand à cinq ans, papa déchira ton hymen
Dénudée, mesurée, palpée, griffée, il finissait par te retourner
Face contre oreiller, tu offrais ta croupe glabre
Il crachait dans ses mains et son doigt explorait ton anus meurtri
Tu ne disais rien, même les mots intérieurs se sont tus
Seuls tes yeux de miel, crevaient le plafond et regardaient le ciel
Puis, son vit gonflé de fiel, il transperçait le doux minou filial
Un, deux, trois, Père se vidait et tu te remplissais
Un, deux, trois, Père bavait et tu tremblais
Tu croyais que c’était ainsi l’amour paternel
Transmettre de père en fille, le flux séminal
Maladroitement, il libérait ta bouche
Essuyait tes yeux et ton bouton humide
Et sur ton front, déposait le baiser de la paix
Fermait la porte de l’enfer et te disait : « Bonne nuit ma fille ! »
Houda ZEKRI
10 octobre 2013