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beau ❤
Par Anonyme, le 01.03.2022
merci pour ce voyage! très beau..
Par Anonyme, le 22.02.2020
quelle découverte ce soir.
un texte millésimé.de s "informations" fracassantes
Par Anonyme, le 17.03.2019
à vendre de la bonne zetla indoor en provenance
du sous-sol d'alger . les modèles sont :
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Par Vendeur de weed, le 17.04.2018
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
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Date de création : 06.11.2009
Dernière mise à jour :
21.01.2016
178 articles
Le président réside dans son beffroi,
En plein milieu du Petit Bois,
Avec ses compères d’autrefois
Et même ceux d’aujourd’hui,
Surtout, ceux qui ont la foi,
Ou qui ont pour amis,
Des bigots et des benoîts
Surnommé « Grand Pois »,
Il est dur à cuire le chenu
A force de rouler sa bosse,
C’est maintenant une rosse,
Qui fait travailler les molosses
Distribue les indulgences,
Et les actes de piété
Roi élu, démocratiquement
Par les moufettes, les belettes et l’appui du babouin
Béni par la Sainte Assemblée des chanoines,
Il a fait alliance avec « Poils de Soie »,
Doge de la République des Blanches oies,
Des Culs bénis et des Prosterne-toi
Et a invité tous les habitants de la sylve
A fêter dignement la réconciliation,
Des espèces ennemies,
Qui devront vivre sous le même toit,
Son visage chafouin, son sourire narquois
Son conseiller aux pattes bottes,
En disent long, sur ses projets,
De « Petit Pois », ayant trouvé sa voie
Après la fuite du chacal
Et la mort des vaillants
Il le sait, il fera régner l’effroi,
Dans le beffroi et le bois
Car ne le sait-t-il pas,
Qu’il n’y a pas meilleure loi,
Que celle du plus fort.
Houda ZEKRI
Le 16 septembre 2015
J’ai quatre paires d’yeux
Deux, devant, derrière, deux,
Un, sur le nombril,
Pour observer mon moi
Un, entre les cuisses,
Pour veiller sur mon surmoi
Deux sur les côtés,
Pour surveiller de près,
Mes ennemis d’hier,
Mes adversaires d’aujourd’hui
En tout, huit yeux, dont un en bois, au milieu du front
J’ai eu, vingt ans, il y a soixante ans
Et si cela ne suffit pas,
J’ai encore, quatre ans, deux fois,
J’ai aussi, quatre bras, tous, longs
Un pour serrer, l’autre pour massacrer
Un, pour les alliances, noueux et vigoureux,
Celui qui reste, est vieux, et date de l’an Deux,
J’ai également, quatre pieds, pour les croche-pieds,
J’ai cent dents artificielles,
Une, pour mastiquer, une pour mâcher
Et quatre-vingt dents, pour menu, hacher
Les critiques, les protestataires et les rabat-joie
J’ai huit millions huit cent mille voix
Et même celles qui restent, sont pour moi
J’ai quatre paires d’oreilles,
Aussi larges que des éventails
Pour balayer les mauvaises langues
Et apprêter les représailles
Huit ans, je serai président
Et si cela ne suffit pas, encore une fois,
Huit fois, je modifierai la constitution
Et s’il le faut, je l’écrirai sur mon linceul de soie,
De Mamelouk affranchi, de grabataire engourdi
De bourgeois, de citadin et de psalmodieur enhardi
Houda ZEKRI
23 décembre 2014, Paris
Je suis un phallocrate nonagénaire,
Un autocrate patibulaire,
Un potentat, un sectaire
Mes alliances sont tributaires,
De l’équilibre des pouvoirs arbitraires,
Des directives ancillaires,
Des oracles, de l’état des viscères
Et de la viscosité des menstruations,
Chez les vierges pubères
Moi, le phacochère, me déclare supérieur
Aux oies et aux commères
Aux verbieuses et aux mégères
Aux progestéronées mammaires
Ouvrez grands les yeux,
Crédules révolutionnaires,
Contemplez le Saint Suaire,
Vous y verrez mon visage de Président centenaire
Coiffé de la mitre des visionnaires…
Qui suis-je ?
houda Zekri
Le 2 octobre 2014
Sur mon visage, qui a vécu
Les lignes du passé, ont survécu
Et autour des commissures, deux ravins ont convaincu,
Le Guide éclairé, de me chercher moitié,
Et de faire à jamais, de mon célibat, un vaincu
Dans un discours mémorable, devant une foule médusée,
Des hommes bienfaiteurs et des entremetteuses agréées,
L’Auréolé a dit : « Femme, l’âge du Christ, tu as atteint ;
Pour masquer les ravages du temps, ton visage, tu as peint,
Pour avoir du maintien, ton poitrail, de fer, tu as ceint,
Et pour paraître légère et enjouée, l’allégresse, tu as feint,
Alors que tes trompes, bientôt, ne seront plus, par tes ovules, pénétrées,
Qu’abandonnera, ton antre, la cyprine bienfaisante (…) »
L’auditoire encensé, applaudit l’ensorceleur sermon
L’Antéchrist maudit reprend sa prédication :
« Femelle, aux tombantes et lourdes mamelles,
Sans que n’ait tété, une quelconque ribambelle,
Voilà, un homme digne et généreux,
Que nous avons déjà, rétribué pour ses largesses et services rendus
Qui accepte de, légitimement, posséder ton cœur et ton cul
De préserver ta réputation et tes écus,
De faire fructifier ton patrimoine,
Et de nous payer l’aumône, cela s’appelle retour sur investissement
Ou de t’envoyer sur le front, aux côtés de nos vaillants combattants
Sucer les dards et soulager les tourments
Tu ne le feras pas cocu
Il te châtiera et tu l’auras, amplement mérité
Il est jeune et vigoureux, à peine vingt ans
Il te donnera un nom et ample satisfaction !! »
Les soumis, tous conquis, crièrent leur joie
Et je vis s’avancer vers moi,
Borgne, bossu, manchot, et culs-de-jatte, à la fois,
Mon promis, mon élu, mon éternel roi,
Qui épousera la veille fille que j’ai été,
La lépreuse, la pestiférée, le rebus de la société
Et sur mon visage qui a vécu,
Mes yeux éteints ont gardé leurs larmes
Pour les disettes, les sécheresses à venir, comme de secrètes armes
En guise de conclusion, pour son allocution,
Le faux-prophète, chef des démons et vendeurs de la Nation, me dit :
« Femme, sache que même si tu étais répudiée ou divorcée,
Nous aurions pu te trouver preneur,
Car nombreux sont ceux ce qui cherchent à contenter le Seigneur,
A faire de bonnes actions, pour mériter son paradis. »
Houda ZEKRI
Mardi 19 août 2014
Etre de terreur et de laideur,
Etre de haine et de fureur,
Jumeau, frère, de la même terre
Fils local, compagnon de l’intérieur
Non ! Pas ennemi extérieur !
Non ! Pas infiltré fouineur !
Juste, enfant rêveur
Trop rêveur, du coup destructeur
Juste, minable chômeur
Juste, minable rêveur
Etre sans avenir et sans pesanteur
Insoutenable légèreté de l’Etre-en-douleur
Etre de solitude et de peur
Frère, parmi les frères receleurs et harceleurs
Frère en compagnie, amant en prière
Frère en calotte et en robe légère
Le voilà, multiplié, le voilà plusieurs
Frère parmi les frères de guerre
Le voilà héros, Etre supérieur
Fêté, parce que déjà mort
Hier, pour la première fois, il a connu l’amour
Les frères ont fait don, d’une pure-sang,
Prélude pour soixante-dix vierges, éternellement vierges
Etre éthéré, sans attaches et sans ardeur
Etre volatile, éternel voyageur
L’Etre a choisi le Néant
Et pour son dernier voyage,
Le flâneur a pris la mer, par-devant
La patrie, par-derrière
Et en un rien de temps,
Il a fait exploser le temps
Etre ceinturé, être serti
Etre fourré aux clous et aux noix
Le voilà mutilé, le voilà plusieurs
Le voilà calciné, le voilà noir
Ses pieds, ont rejoint le Seigneur
Son pénis régale, au septième ciel, une houri en chaleur
Il n’a gardé qu’une main, pour narguer ses détracteurs
Etre de rouge et d’entrailles, être de peau et d’oripeaux
Etre de terreur et de laideur,
Etre de haine et de fureur,
Annonciateur de temps nouveaux,
D’antéchrists et de messies ravageurs
Demain, il sera inhumé, le félon
Et la terre qu’il a ensanglantée, accueillera son corps d’ENFANT !
Houda ZEKRI
30 octobre 2013
Nom : Mejri le solitaire enbarbelé
Prénom : Jabeur l’Oublié, le Sous-terre
Age : De déraison, de belle saison ; Printemps arabe
Crime premier : Trouble à l’ordre public :
Secousse tellurique, bombe atomique
Révolution post-révolutionnaire
Morts par centaines, cris de haine
Le sceau des prophètes, menacé
Sur toile virtuelle, vilipendé
Caricaturé, défiguré, assassiné
Crime deuxième : Offense à autrui :
Les femmes tellement honteuses et éplorées,
Leurs visages, lacérèrent, leurs cheveux rasèrent
Leurs robes, émiettèrent et au milieu du front,
Un croissant de cendre tracèrent
Les hommes tellement jaloux et enragés
Leurs barbes et leurs moustaches, arrachèrent
Et leurs épées épaulèrent, à la recherche du hardi incendiaire
Crime troisième : Atteinte aux bonne mœurs :
Les dessins exhibés ont dépravé la jeunesse courroucée
Et fait naître dans les cœurs des jeunes filles, des idées d’indocilité
Verdict : Qu’il soit, sur le mont Chambi, placé,
Et que durant sept années et cent quatre-vingt-deux jours,
Son foie, une fois, dévoré par le grand Illuminé, repousse,
Pour que l’engloutisse à nouveau, le sublime Irradié
Qu’il soit condamné aux douze travaux :
Etouffer l’Oncle Sam, et sa dépouille, rapporter
Terrasser l’hydre destourienne, dont les multiples têtes ne cessent de repousser
Battre à la course la chute du dinar qui n’arrête de se dévaloriser
Ramener vivant le martyr Chokri, devant chez lui, criblé
Nettoyer la mentalité des victimes d’hier devenues les bourreaux d’aujourd’hui
Tuer tous les oiseaux, tous les tourtereaux épris d’amour et de liberté
Dompter le taureau suprême, sur trône agrippé
Capturer les juments aux multiples alliances, aux bigarrées obédiences
Rapporter la ceinture d’explosifs qui a fait sauter nos soldats
Vaincre le géant aux trois corps : Le Forum, le Congrès et la Nahdha
Libérer la Palestine des griffes de la sioniste entité
Et faire taire les sirènes et boucher les oreilles de nos chers députés
Pays : des circonvolutions, des révulsions, des retournements de situations
Pays sans révolution, pays des tourneurs en rond, la Tunisie d’avant
Président : Anciennement, ligueur droidelhommiste, farouche opposant
Exilé, parce que ses idées , n’a pu exprimées
Aujourd’hui, stupide ânonnant, défenseur de brigands et de truands
Déchiqueteur de journalistes, pourchasseur d’athées et dévoreur d’éclairés
Il ne gracie jamais, les innocents inoffensifs, de peur de perdre ses prérogatives en béton
Nom : Mejri le tu, l’endiablé
Prénom : Jabeur l’Oublié, le galeux
Age : De raison, de triste saison ; Automne arabe
Crime : A gauche comme à droite, silence assourdissant
Houda ZEKRI
2ème homme à Jabeur Mejri
Paris 17 octobre 2013
Isaac et Ismaël, tu lieras sur l’autel
Le premier est un juif, un scélérat
Le second est un traître, un renégat
Ne planera pas, l’ange éternel
Gabriel n’arrêtera pas ton bras
Quand brillera l’étincelle de métal
Abats la lame et scie jusqu’à la trame
Bois, le sang chaud du fils d’Agar, la pucelle.
Avec le nectar sombre du fils de la stérile,
Badigeonne ton corps de serviteur modèle
Et trace en lettres coufiques le nom de l’Eternel,
Au milieu du front, au-dessus du sceau de la piété
Une fois, la tête séparée de l’enveloppe-péché
Ismaël, tu dépèceras en premier
Sa peau tendue en tambour,
Annoncera, les futures discordes
C’est dans l’ordre des choses.
Isaac, tu dépèceras après
Sa peau sera la tente qui abritera le nouveau foyer
Allume le feu, Adam, fils de la terre moisie !
Attise le feu, Adam, fils de la terre pourrie !
Jette le sel et fait crépiter les haines enfouies
Découpe Ismaël en quartiers fermés
Emmure-le dans une jarre scellée
Et jette-le dans le feu sacré
Découpe Isaac en portefeuille,
C’est pour le fourrer d’écrous, de clous, de batailles
Pour qu’explose sa joie fêlée
Au contact du feu sacré
Ismaël et Isaac, tu mangeras seul
Et tous les jours que Dieu, renouvelle,
Tu sacrifieras des Isaac et des Ismaël
Des Abels et des rebelles
Attends, Adam, compagnon d’Eve la rebelle
Attends, Adam, et nomme les objets et les massacres
Attends, Adam, les houris et les fleuves qui n’en finiront pas de couler
Houda ZEKRI
14 octobre 2013
Monsieur le Premier ministre,
Par le pouvoir enivré
Et par l’odeur du sang encensé,
Nous tint à peu près ce sinistre langage :
« Petit peuple, aplatis-toi,
Devant la légitimité, prosterne-toi
Et certifie qu’il n’y a de dieu que moi
Baise mes orteils de tes lèvres ensanglantées
Baigne mes ongles de tes cils mouillés
Balaie de tes hardes, la terre, par mes pieds, foulée
Bois ma brune urine, pour te purifier
Badigeonne ta face de mes excréments, pour te sanctifier
Baigne-toi dans les mares nauséabondes de mon vomi, pour te faire pardonner
Brise les os de tes enfants, ceux-là même qui m’ont défié
Bannis ta femme, celle-la même qui m’a insulté
Brûle ton mari, celui-là même qui m’a critiqué
Sans mentir, si vous accomplissez mes désirs
Je ne lâcherai pas, sur vous, mes sbires
Et vous garantis, une place ou deux au paradis »
Monsieur le Premier ministre
Par l’odeur de la poudre, extasié
Et par le chant des orphelins, bercé,
Nous fit par de sa terrible rage :
« Petit peuple, ne comprends-tu ,donc, pas !
C’en est fini pour toi
Les opposants un à un s’écrouleront devant leurs maisons,
Les soldats exploseront un à un sur la Montagne Sacrée
Ou se feront égorgés par des anges ferrés
Le président va émigrer
Le perchu de son perchoir, sera déchu
Les pendaisons seront publiques et animées
Les bûchers seront craquants et vos corps croquants, je dégusterai
Les autodafés éclaireront vos tristes nuits
Apprenez jeunes gens bouillonnants,
Que je suis le premier et le dernier,
Et que pour régner, sur cette terre
Je suis prêt,
A vous passer tous, au fil de l’épée
Monsieur le Premier Ministre
Par la défection des députés, agacé
Nous redit son indémodable adage :
« Peuple soumis, Premier ministre ragaillardi ! »
Houda ZEKRI
29 juillet 2013
Voici la liste des opposants,
Ils sont tous à supprimer, maintenant
Le premier sera moustachu
Et avocat des causes perdues
Le deuxième, sera ébouriffé et touffu
Père de cinq rejetons bourrus
Et anti-sioniste élu
Le troisième sera barbu et joufflu
Un peu mécréant et ventru
Le quatrième sera cardiaque,
Le cinquième sera un peu loufoque
Pour ce qui reste, tu choisiras au hasard
Au gré de tes envies et de tes penchants
Voici la liste des fêtes nationales, choisis ;
La Fête de la République ou,
La Fête de l’Indépendance,
La Fête de l’Evacuation ou
La Fête de la Femme
La Fête des Martyres
Ou bien, opteras-tu pour Les Fêtes Capitales ;
Fête du Sacrifice
(Idéale pour les opposicides) ou
Fête de la Naissance Sacrée
(Idéale pour massacrer)
Fête des Gourmandises ou
Fête du Nouvel An,
Pour que le citoyen, tu sermonnes
Et le panarabiste nationaliste marxiste, tu assassines
Et l’orphelin et la veuve, tu abreuves de ta veule sollicitude
Voici venu, le mois saint du Ramadan
Tonne et donne tes terribles instructions,
Pour occire les renégats et les polythéistes,
Et même les pieux et fervents musulmans
Ne crains guère le châtiment,
Dieu le Clément, te pardonnera tes affronts
Et le légitime gouvernement,
Veille sur la sécurité des bien et des personnes
Et protège les cribleurs en soutane
Voici une motocyclette légère,
Un casque et un bouclier en étain
Dégaine ton épée et déchire le ventre de l’opposant
Ou bien vide ton chargeur dans son sang
Voici la liste des effrontées,
Tu en choisiras une bien bourrelée
Tu la violeras dans un coin reculé
Puis la jettera dans cachot ténébreux
Les autres, tu les mettras dans un train scellé
Têtes tondues et mains amputées
Et les enverras vers le bûcher
Voici la liste des citoyens, choisis…
Houda ZEKRI
28 juillet 2013-07-28 En hommage à Mohamed BRAHMI
Traduction de mon texte «Hadhihi al-qaimatu fakhtar"!
Les pèlerins citadins
Arpentent les ravins
Contournent les chemins
Escaladent les coins et les recoins
S’agrippent, aux mains des passants
S’attachent, aux yeux des habitants
Cherchent, le rire éclatant des enfants
Les ermites urbains
Errent de chagrin en chagrin
Laiteux et tellement divins
Ils fusent, ils rusent
Ils colonisent et dramatisent
Hirsutes, nus pieds,
Ancrés, doigts écartés
De rouge fil, est encerclé
Leur cou
Le cou qui a reçu le coup
Le coup qui a logé le trou
Le trou qui a logé la balle
Les pèlerins citadins
Dessinent de terribles destins
Ourdissent d’atroces desseins
Dénoncent les assassins,
Les commanditaires et les fantassins
Les pèlerins riverains,
Sont d’absurdes pantins
Avec des bribes de couleurs,
Comme des poches de sang,
Pour des transfusions inutiles,
Pour des ranimations futiles
Pour des corps en hibernation
Pour des esprits en hivernation
Les pèlerins citadins
N’ont pas lapidé Satan
Ni gravi l’Auguste Mont
Ni embrassé le noir rocher
Ni bu l’eau de la Sainte Source
Les pèlerins citadins,
Sont des imitateurs ratés,
Habités par mille démons
Nul exorciseur pour leurs âmes en perdition
Nulle guérison, aucune médication
Les pèlerins citadins
Aux couleurs de l’éclair
Qui éclatent comme Zeus le téméraire
Et ravagent nos cœurs,
Par le glaive, périront
Et dans une mare de sang, finiront
Nous interdirons leur enterrement
Et l’odeur de leurs corps, en décomposition
Embaumera Cirta
Et fera pleurer la Gardienne des Sources
Lella Mna, la lointaine
Houda ZEKRI
8 juillet 2013-07
(En hommage aux artistes kefois de Fanni raghman anni)