Admonestez-les !

Frappez-les !

Ou leurs couches, quittez !

Muselez-les !

Leurs voix,

Les oreilles des pieux, font pécher

Elles manquent de raison,

Et de foi, vous savez ?

Même pour témoigner,

A deux, il faut les aligner

Ce qu’omet, l’une

L’autre peut le signaler

Ce que falsifie l’autre,

L’une peut le corriger

Quant à hériter,

Il faut les en priver,

Ou ne leur accorder que la moitié

Une dot, on leur a donné

En grande pompe, leur innocence, on a fêté

Sur estrade, fardées et enbijoutaillées, on les a exposées

Cela ne suffit-il pas à les rassasier ?!

Et puis il faut se rappeler,

Qu’Adam, elles ont tenté,

Le fruit de la connaissance, elles ont croqué

Avec Satan, elles se sont liguées

A cause d’elles, le paradis, l’Humanité a quitté

Avec attention, les hommes, palpez !

Vous verrez qu’une côte, on leur a retiré

Pour ces Secondes, fabriquer

Mais reconnaissance, n’espérez !

Car Ingratitude, est leur seule qualité

Mortes, au moins, profit, on peut en tirer

Six heurs après leur décès, on peut les posséder

Et même, nourrissonnes, on peut les caresser,

A condition de ne pas en abuser

Gardez-les au foyer !

Mais si pour quelque indigence,

Vous consentez à les laisser travailler

N’oubliez pas de leur dire d’allaiter,

Un à un, les mâles de la société

Afin que devenus leurs fils en tétée

Ils ne puissent plus, les honorer

La magistrature suprême, il faut leur ôter,

Constitutionnellement, et sans tarder

Elles ne sont pas aptes à diriger

Leurs menstrues peuvent les empêcher,

De, mal et bien, discerner

Leurs lochies peuvent les indisposer,

Et le Saint des Saints, de la République,

Elles vont souiller.

Houda ZEKRI

6 juillet 2012